Avant/Après : 2 appartements réunis en une maison de ville
Retour sur le projet Townhouse : la réunion de deux appartements parisiens avec jardin prend des airs de petite maison
Dans le XVIIᵉ nord, à Paris, les trentenaires Carole et Robin ont acheté il y a quatre ans un appartement de 45 m², grand deux-pièces à l’ancienne, avec chambre, salon, cuisine et bains cloisonnés. L’appartement, au rez-de-chaussée d’un hôtel particulier 1900 avec jardin privatif et terrasse, a beaucoup de cachet avec ses portes en bois massif, ses poignées émaillées, ses moulures, cimaises et rosaces coulées sur place. Quand la famille s’agrandit, plutôt que de déménager, ils ont l’opportunité de garder ce bien d’exception et d’acheter un studio au premier étage pour y aménager la chambre des garçons.
Ils contactent alors les architectes d’intérieur de l’Atelier Sagitta afin de rattacher les deux appartements. Mais rapidement, la problématique ne se réduit pas à créer un simple escalier. Il faut revoir toutes les circulations, ce qui implique de casser un porteur. Il est aussi nécessaire de maximiser les rangements pour préparer cet appartement à une vie de famille. Et enfin, gérer un problème d’humidité persistant. En tout, six mois d’étude puis six autres mois de chantier pour que les deux appartements se transforment en coquet duplex, semblable à une petite maison de ville. Tristan Ponsot, architecte en charge du projet, nous a fait faire la visite.
Coup d’œil
Qui vit ici : Carole et Robin et leurs deux garçons de 5 et 1 an
Emplacement : Paris XVIIᵉ
Superficie : 70 m² en tout (45 m² à l’origine)
Budget : 130 000 euros (dont cuisine 12 000 euros)
Durée des travaux : 6 mois d’études et 6 mois de travaux. Livraison octobre 2016
Livraison du projet : octobre 2016
Architectes d’intérieur : Atelier Sagitta : Tristan Ponsot et Lucie Hardelay, qui s’est occupée du suivi du chantier
Anecdote : « C’était un chantier plutôt technique. La réalisation du projet a nécessité l’ouverture d’un mur porteur, la création d’une trémie d’escalier, une demande de modification de façade, le remplacement des linteaux bois des fenêtres, l’injection de résine contre les remontées d’humidité, le traitement de nombreuses fuites sur les eaux pluviales », relate Tristan Ponsot.
Crédit photos : Giaime Meloni
Ils contactent alors les architectes d’intérieur de l’Atelier Sagitta afin de rattacher les deux appartements. Mais rapidement, la problématique ne se réduit pas à créer un simple escalier. Il faut revoir toutes les circulations, ce qui implique de casser un porteur. Il est aussi nécessaire de maximiser les rangements pour préparer cet appartement à une vie de famille. Et enfin, gérer un problème d’humidité persistant. En tout, six mois d’étude puis six autres mois de chantier pour que les deux appartements se transforment en coquet duplex, semblable à une petite maison de ville. Tristan Ponsot, architecte en charge du projet, nous a fait faire la visite.
Coup d’œil
Qui vit ici : Carole et Robin et leurs deux garçons de 5 et 1 an
Emplacement : Paris XVIIᵉ
Superficie : 70 m² en tout (45 m² à l’origine)
Budget : 130 000 euros (dont cuisine 12 000 euros)
Durée des travaux : 6 mois d’études et 6 mois de travaux. Livraison octobre 2016
Livraison du projet : octobre 2016
Architectes d’intérieur : Atelier Sagitta : Tristan Ponsot et Lucie Hardelay, qui s’est occupée du suivi du chantier
Anecdote : « C’était un chantier plutôt technique. La réalisation du projet a nécessité l’ouverture d’un mur porteur, la création d’une trémie d’escalier, une demande de modification de façade, le remplacement des linteaux bois des fenêtres, l’injection de résine contre les remontées d’humidité, le traitement de nombreuses fuites sur les eaux pluviales », relate Tristan Ponsot.
Crédit photos : Giaime Meloni
PLAN AVANT du studio de 25 m² qui a été rajouté
PLAN APRÈS : La chambre des garçons au premier étage
Comme on le voit sur ces plans avant/après, l’association de ces deux appartements n’a pas uniquement impliqué la création d’un escalier intérieur. Il a fallu repenser la distribution des pièces pour optimiser l’espace.
Le studio de 25 m² du premier étage a été transformé en une grande chambre pour les deux garçons.
Comme on le voit sur ces plans avant/après, l’association de ces deux appartements n’a pas uniquement impliqué la création d’un escalier intérieur. Il a fallu repenser la distribution des pièces pour optimiser l’espace.
Le studio de 25 m² du premier étage a été transformé en une grande chambre pour les deux garçons.
PLAN AVANT de l’appartement de Carole et Robin (45 m²)
PLAN APRÈS du rez-de-chaussée
Au rez-de-chaussée, la tâche a été plus ardue. L’entrée a été déplacée. La cuisine s’est agrandie du volume de l’ancienne salle de bains et a été décloisonnée sur le salon. La nouvelle salle de bains a été prise sur la chambre parentale. Ses arrivées d’eau et évacuations ont été créées en perçant dans la cave voûtée qui se trouve sous l’appartement.
Au rez-de-chaussée, la tâche a été plus ardue. L’entrée a été déplacée. La cuisine s’est agrandie du volume de l’ancienne salle de bains et a été décloisonnée sur le salon. La nouvelle salle de bains a été prise sur la chambre parentale. Ses arrivées d’eau et évacuations ont été créées en perçant dans la cave voûtée qui se trouve sous l’appartement.
AVANT
Déplacer l’entrée a supposé casser une partie d’un mur porteur… et donc réaliser une demande auprès de la copropriété. L’architecte d’intérieur Tristan Ponsot a réfléchi cette ouverture de sorte à aligner la fenêtre de la chambre des parents avec l’une de celle du salon. Ainsi, la vue traverse l’appartement de part en part, du côté rue au côté jardin, de même que la lumière.
Déplacer l’entrée a supposé casser une partie d’un mur porteur… et donc réaliser une demande auprès de la copropriété. L’architecte d’intérieur Tristan Ponsot a réfléchi cette ouverture de sorte à aligner la fenêtre de la chambre des parents avec l’une de celle du salon. Ainsi, la vue traverse l’appartement de part en part, du côté rue au côté jardin, de même que la lumière.
APRÈS
On entre désormais dans un petit sas qui dessert, à gauche, la chambre parentale et, à droite, la grande pièce de vie composée de la cuisine et du salon. Dans ce sas, le plafond a été volontairement abaissé pour créer un cocon. La peinture d’un marine presque noir renforce l’impression de boudoir et sert à scénariser l’espace. « Je suis très sensible à l’architecture japonaise et à la notion de “ma”, cette façon qu’ont les Japonais de différencier les espaces de manière subjective tout en les laissant ouverts. Lorsque l’on pénètre dans la pièce de vie après ce cocon foncé, on est frappé par sa hauteur sous plafond et sa luminosité, si bien qu’elle semble plus vaste », explique Tristan Ponsot.
On entre désormais dans un petit sas qui dessert, à gauche, la chambre parentale et, à droite, la grande pièce de vie composée de la cuisine et du salon. Dans ce sas, le plafond a été volontairement abaissé pour créer un cocon. La peinture d’un marine presque noir renforce l’impression de boudoir et sert à scénariser l’espace. « Je suis très sensible à l’architecture japonaise et à la notion de “ma”, cette façon qu’ont les Japonais de différencier les espaces de manière subjective tout en les laissant ouverts. Lorsque l’on pénètre dans la pièce de vie après ce cocon foncé, on est frappé par sa hauteur sous plafond et sa luminosité, si bien qu’elle semble plus vaste », explique Tristan Ponsot.
Sur le nouveau mur de l’entrée qui dissimule la salle de bains, une niche et deux placards à la porte en stratifié ont été créés. Pratiques pour poser les clés, ranger des vestes et des chaussures.
AVANT
Le salon de Carole et Robin, à la première visite de l’architecte d’intérieur. Cette belle pièce de style haussmannien faisait 14 m². La cuisine de 11 m², cloisonnée à l’origine, lui a été adjointe.
Le salon de Carole et Robin, à la première visite de l’architecte d’intérieur. Cette belle pièce de style haussmannien faisait 14 m². La cuisine de 11 m², cloisonnée à l’origine, lui a été adjointe.
La transformation de la pièce de vie a nécessité de déposer les fenêtres en PVC – qui avaient été posées en rénovation – au profit de doubles vitrages aux montants alu. Pour changer la fenêtre centrale en porte-fenêtre, il a fallu faire une demande préalable à la mairie. « Nous en avons profité pour changer les dormants, ce qui nous a permis de gagner en surface vitrée », explique Tristan.
L’architecte d’intérieur a également dû gérer un important problème d’humidité : « J’ai longuement mené mon enquête pour établir le diagnostic et fini par trouver plusieurs origines. Il y avait un problème d’évacuation pluviale en façade : le drain périphérique était bouché et la façade était largement arrosée dès qu’il pleuvait. Par ailleurs, des remontées d’eau depuis le jardin se faisaient dans la façade en moellons composée de pierres calcaires. L’eau était aspirée jusqu’à 3 mètres de haut et avait fait pourrir les linteaux des fenêtres. Enfin, lors du dernier ravalement, un enduit en ciment avait été posé, tout à fait impropre pour une façade en moellons, qui a besoin de respirer. Le propriétaire avait tenté avec succès des injections de résine pour bloquer les remontées d’eau, mais l’eau ne parvenait pas à s’évacuer par la façade cimentée mais par les enduits intérieurs. Comme ils n’avaient pas été purgés, la moisissure s’était installée sur les murs… »
Tristan a donc dû assainir la construction en réparant l’évacuation puis en mettant les pierres intérieures à nu et en changeant les linteaux avant de pouvoir commencer l’aménagement des lieux.
Tristan a donc dû assainir la construction en réparant l’évacuation puis en mettant les pierres intérieures à nu et en changeant les linteaux avant de pouvoir commencer l’aménagement des lieux.
APRÈS
Le tout compose maintenant une large pièce de vie, ouverte sur le jardin de la copropriété, dont Carole et Robin ont la jouissance exclusive.
Les propriétaires, qui n’avaient pas eu l’occasion de faire des aménagements design dans leur précédent appartement, se sont passionnés pour leur rénovation et se sont beaucoup impliqués dans la recherche stylistique. Ils se sont entendus sur la volonté d’une cuisine en bois qui ne prenne pas trop de place, sur un escalier léger qui semble voler et sur leur important besoin de rangements.
Le tout compose maintenant une large pièce de vie, ouverte sur le jardin de la copropriété, dont Carole et Robin ont la jouissance exclusive.
Les propriétaires, qui n’avaient pas eu l’occasion de faire des aménagements design dans leur précédent appartement, se sont passionnés pour leur rénovation et se sont beaucoup impliqués dans la recherche stylistique. Ils se sont entendus sur la volonté d’une cuisine en bois qui ne prenne pas trop de place, sur un escalier léger qui semble voler et sur leur important besoin de rangements.
AVANT
L’ancienne cuisine de Carole et Robin.
L’ancienne cuisine de Carole et Robin.
APRÈS
Tristan Ponsot leur a proposé cette étonnante cuisine, à la fois radicalement contemporaine et délicieusement vintage. Pas d’îlot ni de plan en U comme il est de coutume aujourd’hui, mais des meubles en menuiserie et une table avec des chaises.
Le tout dans un cocon vert émeraude, du sol au plafond, « pour faire entrer la nature du jardin dans la maison ».
Tristan Ponsot leur a proposé cette étonnante cuisine, à la fois radicalement contemporaine et délicieusement vintage. Pas d’îlot ni de plan en U comme il est de coutume aujourd’hui, mais des meubles en menuiserie et une table avec des chaises.
Le tout dans un cocon vert émeraude, du sol au plafond, « pour faire entrer la nature du jardin dans la maison ».
Le mobilier de cuisine a été réalisé par les ateliers Cardew Bonniot, des artisans ébénistes avec lesquels Tristan a gagné en 2015 le Prix National de la Construction Bois décerné par le CSTB. Le cadre des meubles a été réalisé en chêne massif assemblé à queues-d’arondes et les façades en contreplaqué de bouleau finies par un stratifié blanc haute résistance.
Les meubles hauts de la cuisine sont partis d’une envie de Carole, qui souhaitait deux boîtes posées sur une étagère. Les cannelures faites à la défonceuse sur le stratifié ont été rajoutées par les ébénistes pour apporter du graphisme.
Les meubles hauts de la cuisine sont partis d’une envie de Carole, qui souhaitait deux boîtes posées sur une étagère. Les cannelures faites à la défonceuse sur le stratifié ont été rajoutées par les ébénistes pour apporter du graphisme.
Détails des prises de mains dessinées en gorges biseautées à 45°.
Sur le côté droit de la cuisine, de grands coulissants dissimulent les fours, le combiné, le lave-vaisselle et le petit électroménager. Ainsi, la pièce est toujours parfaitement rangée.
Le vert émeraude, proposition de Tristan sur l’un de ses multiples plans préparatoires en 3D, a tapé dans l’œil des propriétaires, mais ils ont hésité un temps avant de se lancer. « Difficile de passer d’un haussmannien tout blanc à une proposition radicalement différente, mais ils n’ont pas regretté d’avoir osé », glisse Tristan. Au sol, un béton a été coulé puis peint avec une peinture spéciale qui a été vernie en surface.
Peinture émeraude : Forest de Tollens
Peinture émeraude : Forest de Tollens
La table, placée comme une séparation naturelle entre cuisine et séjour, a été réalisée avec un simple plateau de contreplaqué de bouleau stratifié et des pieds métalliques.
Chaises J77 par Folke Pâlsson chez Hay ; Pieds métalliques de la table : TipToe
Chaises J77 par Folke Pâlsson chez Hay ; Pieds métalliques de la table : TipToe
La famille avait grand besoin d’espace de rangement dans un appartement pour quatre personnes qui ne fait somme toute que 70 m². Tristan Ponsot a imaginé un astucieux placard de 7 mètres de long sur 60 centimètres de profondeur, accroché à plus de 2 mètres de haut.
« C’est le cellier qui manquait à l’appartement », commente-t-il. « En prime, ce grand meuble en chêne assure la liaison entre l’espace cuisine et séjour et allonge les lignes de la pièce. »
AVANT
Voici la pièce de vie au moment où la trémie de l’escalier a été créée en fond de pièce. Tristan Ponsot s’est attaché à valoriser au maximum les attributs d’origine de l’appartement, mais les cimaises ont été déposées pour laisser place à un escalier au dessin novateur.
Voici la pièce de vie au moment où la trémie de l’escalier a été créée en fond de pièce. Tristan Ponsot s’est attaché à valoriser au maximum les attributs d’origine de l’appartement, mais les cimaises ont été déposées pour laisser place à un escalier au dessin novateur.
Une trémie de 75 centimètres de large a été percée entre les poutres du plancher du premier étage pour permettre le passage de l’escalier qui dessert la chambre des garçons.
APRÈS
L’escalier prend des airs de sculpture et habille le mur faisant face à la cuisine. Pour répondre au souhait des propriétaires d’une montée discrète et qui donne l’impression de s’envoler, l’architecte d’intérieur a dessiné cet escalier en métal blanc. Trois marches en chêne dont l’intérieur sert de bibliothèque et le meuble filant encadrent l’escalier. La partie centrale, fixée par le haut à une poutre porteuse rajoutée, semble en lévitation. Sa résille de métal aux fins montants de 2,5 centimètres a été boulonnée sur place.
Afin de conserver les caractéristiques haussmanniennes de l’appartement, les moulures du plafond ont été refaites à l’identique côté escalier et les finitions particulièrement soignées : « Un soffite encadre le plafond d’origine dans laquelle se dissimulent les câbles de l’électricité qui a été entièrement refaite. Cela permet également de séquencer le plafond entre zone séjour et cuisine », détaille Tristan.
L’escalier prend des airs de sculpture et habille le mur faisant face à la cuisine. Pour répondre au souhait des propriétaires d’une montée discrète et qui donne l’impression de s’envoler, l’architecte d’intérieur a dessiné cet escalier en métal blanc. Trois marches en chêne dont l’intérieur sert de bibliothèque et le meuble filant encadrent l’escalier. La partie centrale, fixée par le haut à une poutre porteuse rajoutée, semble en lévitation. Sa résille de métal aux fins montants de 2,5 centimètres a été boulonnée sur place.
Afin de conserver les caractéristiques haussmanniennes de l’appartement, les moulures du plafond ont été refaites à l’identique côté escalier et les finitions particulièrement soignées : « Un soffite encadre le plafond d’origine dans laquelle se dissimulent les câbles de l’électricité qui a été entièrement refaite. Cela permet également de séquencer le plafond entre zone séjour et cuisine », détaille Tristan.
Le garde-corps de l’escalier, destiné à le sécuriser et à accrocher des éléments déco, permet aussi de rigidifier la structure. Des montants en partie basse lui font écho en symétrie.
« Ils n’auraient pas dû exister au départ. L’escalier est maintenu par le haut, mais pour une question de rigidité, nous voulions fixer les marches au mur. Or les moellons présentent des joints sableux de 3 centimètres et nos vis ne tombaient pas toujours dans la pierre… Pour garantir la stabilité, nous avons répliqué les montants verticaux par en dessous, sur lesquels l’ouvrage repose maintenant », explique Tristan.
Un bel exemple pour nous prouver que d’une contrainte technique peut découler une véritable trouvaille graphique. En effet, ces élégantes lignes toute hauteur apportent de la verticalité et un élégant dessin qui n’est pas sans rappeler celui des verrières.
« Ils n’auraient pas dû exister au départ. L’escalier est maintenu par le haut, mais pour une question de rigidité, nous voulions fixer les marches au mur. Or les moellons présentent des joints sableux de 3 centimètres et nos vis ne tombaient pas toujours dans la pierre… Pour garantir la stabilité, nous avons répliqué les montants verticaux par en dessous, sur lesquels l’ouvrage repose maintenant », explique Tristan.
Un bel exemple pour nous prouver que d’une contrainte technique peut découler une véritable trouvaille graphique. En effet, ces élégantes lignes toute hauteur apportent de la verticalité et un élégant dessin qui n’est pas sans rappeler celui des verrières.
L’emmarchement a été réalisé en chêne pour créer une continuité design avec les différents éléments en bois. Et également dans un souci de confort acoustique. Tristan a d’ailleurs veillé à ce « détail » à plusieurs reprises dans l’appartement. Il a fait notamment doubler les cloisons qui donnent sur les parties communes en Fermacell et laine de bois et a doublé le plancher de l’étage.
AVANT
Le studio avant la transformation en chambre d’enfants.
Le studio avant la transformation en chambre d’enfants.
APRÈS
La chambre des deux garçons occupe le volume entier du studio de 25 m² qu’ont acquis Carole et Robin pour agrandir leur appartement. Les parents n’ont pas voulu séparer les enfants pour l’instant, mais tout a été prévu pour pouvoir scinder la pièce dans le futur.
Pour le moment, l’espace de chacun est matérialisé au sol par deux finitions différentes, parquet et moquette : une nouvelle application de la notion japonaise de « ma » qu’affectionne Tristan.
La chambre des deux garçons occupe le volume entier du studio de 25 m² qu’ont acquis Carole et Robin pour agrandir leur appartement. Les parents n’ont pas voulu séparer les enfants pour l’instant, mais tout a été prévu pour pouvoir scinder la pièce dans le futur.
Pour le moment, l’espace de chacun est matérialisé au sol par deux finitions différentes, parquet et moquette : une nouvelle application de la notion japonaise de « ma » qu’affectionne Tristan.
Le fond de la pièce est occupé par l’escalier, caché en partie par une cloison ciel et blanche : « Elle n’atteint que partiellement le plafond afin de laisser filer le regard et valoriser les moulures de cet ancien immeuble bourgeois », explique Tristan.
Il faut s’imaginer que derrière cette cloison un plafond vitré couvre l’escalier afin de récupérer la lumière naturelle de la chambre d’enfants. Ce plafond permet également l’isolation acoustique de la pièce.
Il faut s’imaginer que derrière cette cloison un plafond vitré couvre l’escalier afin de récupérer la lumière naturelle de la chambre d’enfants. Ce plafond permet également l’isolation acoustique de la pièce.
La chambre des fils aurait dû bénéficier d’un mobilier sur mesure, comme on le voit sur ces rendus 3D : deux lits en chêne sur roulettes pouvant s’accrocher afin de constituer un lit double au besoin et un rideau au centre. Le jeune couple a néanmoins repoussé à plus tard cet aménagement pour une question budgétaire.
Ce chantier a donné du fil à retordre à la famille qui a dû déserter 6 mois, le temps des travaux, et également à l’architecte d’intérieur qui a fait face à des modifications du gros œuvre, des demandes administratives et des soucis d’humidité. « L’implication complète des maîtres d’ouvrage nous a permis ensemble de dépasser les difficultés et de transformer ces deux appartements en une coquette maison de ville », conclut Tristan Ponsot.
ET VOUS ?
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