Centrer l'aménagement intérieur sur l'humain et la planète
Au-delà des tendances, Decorex 2020 s'est concentré sur la manière dont le design intérieur peut être plus responsable
« Nous devons créer des environnements où les humains peuvent prospérer », a partagé la consultante en couleur et aménagement Karen Haller lors des conférences virtuelles de la dernière édition de Decorex. Une citation qui résume bien la direction prise cette année par l’événement annuel londonien dédié à l’aménagement intérieur.
Les tendances à proprement parler sont passées au second plan alors que les experts du secteur se sont engagés dans une série de discussions sur la manière dont nous pouvons créer des intérieurs qui sont à la fois bons pour l’environnement et pour ceux qui y passent du temps.
Les tendances à proprement parler sont passées au second plan alors que les experts du secteur se sont engagés dans une série de discussions sur la manière dont nous pouvons créer des intérieurs qui sont à la fois bons pour l’environnement et pour ceux qui y passent du temps.
Être audacieux avec la biophilie
Un sujet qui est souvent revenu lors des tables rondes de l’événement était l’importance de la nature dans nos intérieurs. Les professionnels de l’aménagement ont souligné les avantages d’une vue sur l’extérieur, ou de l’utilisation de matériaux naturels pour créer un aménagement intérieur, par exemple.
Lors de la conférence Le retour à la nature est le futur, il a été demandé aux experts si l’ajout de plantes ou le fait de peindre un mur en vert sont suffisants pour apporter une connection avec la nature en intérieur. La consultante en couleur et aménagement Karen Haller a répondu : « Si vous vivez dans un gratte-ciel, le seul moyen est peut-être de disposer de nombreuses plantes, mais en tant que professionnel nous pouvons faire mieux. »
Elle recommande aux professionnels de se pencher sur le sujet de la biophilie en lisant le livre du même nom d’Edward O Wilson, qui analyse le lien symbiotique que les humains entretiennent avec la nature. « Quand on vit en harmonie avec la nature, on prospère vraiment », a-t-elle dit.
Nicola Keenan, de Boxx Creative, a aussi souligné les avantages du biomimétisme. C’est la manière dont les designers resolvent un défi humain en mimant les stratégies que l’on retrouve dans la nature. Dans un projet récent de restaurant, par exemple, la société de Nicola Keenan est partie d’un coquillage, après avoir réalisé que les lignes dessinées sur sa surface étaient un moyen efficace de diviser l’espace. « Il y a tellement de chose à tirer et à glaner dans la nature », a-t-elle déclaré.
Que ce que… le design biophilique ?
Un sujet qui est souvent revenu lors des tables rondes de l’événement était l’importance de la nature dans nos intérieurs. Les professionnels de l’aménagement ont souligné les avantages d’une vue sur l’extérieur, ou de l’utilisation de matériaux naturels pour créer un aménagement intérieur, par exemple.
Lors de la conférence Le retour à la nature est le futur, il a été demandé aux experts si l’ajout de plantes ou le fait de peindre un mur en vert sont suffisants pour apporter une connection avec la nature en intérieur. La consultante en couleur et aménagement Karen Haller a répondu : « Si vous vivez dans un gratte-ciel, le seul moyen est peut-être de disposer de nombreuses plantes, mais en tant que professionnel nous pouvons faire mieux. »
Elle recommande aux professionnels de se pencher sur le sujet de la biophilie en lisant le livre du même nom d’Edward O Wilson, qui analyse le lien symbiotique que les humains entretiennent avec la nature. « Quand on vit en harmonie avec la nature, on prospère vraiment », a-t-elle dit.
Nicola Keenan, de Boxx Creative, a aussi souligné les avantages du biomimétisme. C’est la manière dont les designers resolvent un défi humain en mimant les stratégies que l’on retrouve dans la nature. Dans un projet récent de restaurant, par exemple, la société de Nicola Keenan est partie d’un coquillage, après avoir réalisé que les lignes dessinées sur sa surface étaient un moyen efficace de diviser l’espace. « Il y a tellement de chose à tirer et à glaner dans la nature », a-t-elle déclaré.
Que ce que… le design biophilique ?
Faire entrer l’air frais
Le thème de la qualité de l’air intérieur a été abordé à plusieurs reprises lors de l’événement. « L’Organisation Mondiale de la Santé a défini la pollution de l’air comme le principal risque environnemental pour la santé », a expliqué Philip Dowds, d’OKTOair, lors de la conférence La conception du vrai bien-être à la maison. « Les particules, qui sont des particules très fines, peuvent, comme beaucoup d’autres polluants, s’introduire dans nos poumons. Et, comme elles sont invisibles, nous, en tant qu’humains, les avons en quelque sorte ignorées. »
Après cette information alarmante, il a poursuivi avec des nouvelles plus positives sur le développement des technologies de purification d’air. Le système que produit sa société, par exemple, utilise l’intelligence artificielle pour mesurer la présence de polluants et de particules fines dans chaque pièce, afin d’ensuite purifier et désinfecter l’air.
Irene Gunter a ajouté que les personnes qui sont de plus en plus conscientes de l’importance de la qualité de l’air intérieur dans leur logement font des économies sur une autre partie de leur projet afin de consacrer un meilleur budget à la santé de leur famille.
Elle a donné l’exemple d’une maison qu’elle a équipée d’un système mécanique de ventilation et de récupération de chaleur. « Cela fait une grande différence lorsque j’entre dans cette maison, en comparaison avec les autres. », a-t-elle précisé. « La qualité de l’air et bien supérieure et on se sent alerte plus longtemps. »
Qualité de l’air intérieur : 8 conseils à appliquer d’urgence
Le thème de la qualité de l’air intérieur a été abordé à plusieurs reprises lors de l’événement. « L’Organisation Mondiale de la Santé a défini la pollution de l’air comme le principal risque environnemental pour la santé », a expliqué Philip Dowds, d’OKTOair, lors de la conférence La conception du vrai bien-être à la maison. « Les particules, qui sont des particules très fines, peuvent, comme beaucoup d’autres polluants, s’introduire dans nos poumons. Et, comme elles sont invisibles, nous, en tant qu’humains, les avons en quelque sorte ignorées. »
Après cette information alarmante, il a poursuivi avec des nouvelles plus positives sur le développement des technologies de purification d’air. Le système que produit sa société, par exemple, utilise l’intelligence artificielle pour mesurer la présence de polluants et de particules fines dans chaque pièce, afin d’ensuite purifier et désinfecter l’air.
Irene Gunter a ajouté que les personnes qui sont de plus en plus conscientes de l’importance de la qualité de l’air intérieur dans leur logement font des économies sur une autre partie de leur projet afin de consacrer un meilleur budget à la santé de leur famille.
Elle a donné l’exemple d’une maison qu’elle a équipée d’un système mécanique de ventilation et de récupération de chaleur. « Cela fait une grande différence lorsque j’entre dans cette maison, en comparaison avec les autres. », a-t-elle précisé. « La qualité de l’air et bien supérieure et on se sent alerte plus longtemps. »
Qualité de l’air intérieur : 8 conseils à appliquer d’urgence
Chasser les produits chimiques
Outre la purification de l’air, les experts ont souligné l’importance de choisir avant toute chose des produits qui ne polluent pas l’air. Nicola Keenan a parlé de « dégazage » lors d’une conférence sur L’approvisionnement durable pour les designers d’intérieur.
« Quand vous regardez un matériau, en fonction de la manière dont il a été traité – anti-tache ou ignifuge – il dégage des gaz », a-t-elle expliqué. « Ces derniers sont invisibles [ et inodores ], donc les gens ne le savent pas. La peinture fraîche dégage souvent une odeur – ce sont les COV – mais il est aussi possible d’être assis sur un siège rembourré avec une mousse sans réaliser la présence de produits chimiques dans l’air. Aujourd’hui, tous les intérieurs disposent de doubles et triples vitrages – scellés – et les gens n’ouvrent pas leurs fenêtres en hiver, tous ces gaz restent donc à l’intérieur. »
Elle conseille aux professionnels et aux propriétaires de rechercher plutôt des produits avec des ignifuges naturels.
Sean Sutcliffe, de Benchmark Furniture, a également soulevé la difficulté de trouver des alternatives aux ignifuges chimiques dans la conférence Concevoir avec un objectif. « Nous n’utilisons plus de mousse à base de plastique, mais de la fibre de coco, du latex ou de la laine », a-t-il expliqué, « toutes ces matières sont issues de ressources durables et n’ont besoin d’aucun traitement contre le feu. »
Comment ventiler son intérieur en hiver ?
Outre la purification de l’air, les experts ont souligné l’importance de choisir avant toute chose des produits qui ne polluent pas l’air. Nicola Keenan a parlé de « dégazage » lors d’une conférence sur L’approvisionnement durable pour les designers d’intérieur.
« Quand vous regardez un matériau, en fonction de la manière dont il a été traité – anti-tache ou ignifuge – il dégage des gaz », a-t-elle expliqué. « Ces derniers sont invisibles [ et inodores ], donc les gens ne le savent pas. La peinture fraîche dégage souvent une odeur – ce sont les COV – mais il est aussi possible d’être assis sur un siège rembourré avec une mousse sans réaliser la présence de produits chimiques dans l’air. Aujourd’hui, tous les intérieurs disposent de doubles et triples vitrages – scellés – et les gens n’ouvrent pas leurs fenêtres en hiver, tous ces gaz restent donc à l’intérieur. »
Elle conseille aux professionnels et aux propriétaires de rechercher plutôt des produits avec des ignifuges naturels.
Sean Sutcliffe, de Benchmark Furniture, a également soulevé la difficulté de trouver des alternatives aux ignifuges chimiques dans la conférence Concevoir avec un objectif. « Nous n’utilisons plus de mousse à base de plastique, mais de la fibre de coco, du latex ou de la laine », a-t-il expliqué, « toutes ces matières sont issues de ressources durables et n’ont besoin d’aucun traitement contre le feu. »
Comment ventiler son intérieur en hiver ?
Conçu pour la vie
Un autre sujet clé de l’événement était la longévité, notamment lorsqu’il s’agit de concevoir un logement durable. « Pour s’assurer de sa durabilité, l’une des choses que nous nous demandons toujours lors d’une installation [ d’un produit ou d’un matériau ] est : est-ce que cela est adapté à l’usage ? Est-ce que cela répond au cahier des charges ? », a expliqué Nicola Keenan. « Si vous n’y êtes pas parvenu, le résultat n’est pas durable car il devra être remplacé. »
Susie Rumbold, de Tessuto Interiors, a mis en avant la responsabilité qu’ont les professionnels de s’assurer que les choses pourront facilement être entretenues et démontées afin de durer longtemps.
« Je pense que cela revient à avoir un professionnel impliqué dès les premières étapes d’un projet pour bien tout planifier », confirme Chloe Bullock, de Materialise, tout en soulignant la valeur du recyclage et de la réutilisation des produits existants.
« J’essaie d’encourager les clients à ralentir un peu et à regarder autour d’eux pour vérifier qu’ils ne se débarrassent pas d’éléments qui pourraient aller avec le nouvel aménagement », a-t-elle expliqué.
8 conseils de pros pour une rénovation plus durable
Un autre sujet clé de l’événement était la longévité, notamment lorsqu’il s’agit de concevoir un logement durable. « Pour s’assurer de sa durabilité, l’une des choses que nous nous demandons toujours lors d’une installation [ d’un produit ou d’un matériau ] est : est-ce que cela est adapté à l’usage ? Est-ce que cela répond au cahier des charges ? », a expliqué Nicola Keenan. « Si vous n’y êtes pas parvenu, le résultat n’est pas durable car il devra être remplacé. »
Susie Rumbold, de Tessuto Interiors, a mis en avant la responsabilité qu’ont les professionnels de s’assurer que les choses pourront facilement être entretenues et démontées afin de durer longtemps.
« Je pense que cela revient à avoir un professionnel impliqué dès les premières étapes d’un projet pour bien tout planifier », confirme Chloe Bullock, de Materialise, tout en soulignant la valeur du recyclage et de la réutilisation des produits existants.
« J’essaie d’encourager les clients à ralentir un peu et à regarder autour d’eux pour vérifier qu’ils ne se débarrassent pas d’éléments qui pourraient aller avec le nouvel aménagement », a-t-elle expliqué.
8 conseils de pros pour une rénovation plus durable
Valoriser les déchets
Si nous faisions davantage d’efforts pour augmenter la longévité des produits et matériaux, nous n’aurions pas à en jeter autant. En attendant, beaucoup de choses terminent dans les décharges. Quelques-uns des conférenciers de Decorex se sont donc penchés sur la manière dont nous pouvons nous servir de ces matériaux et produits jetés.
« Je viens d’écrire un livre sur des objets faits à partir de déchet dans lequel je mets 30 fabricants en avant, utilisant tous des objets qui auraient fini dans des décharges comme matériau principal », a expliqué Katie Treggiden pendant la conférence sur Concevoir avec un objectif. « Ce qui est intéressant est que beaucoup de fabricants m’ont dit que nous ne devrions plus appeler cela des déchets – ce ne sont pas des déchets, mais des ressources. De plus en plus de choses dont nous avons besoin se trouvent dans les décharges et non dans le sol. »
Sean Sutcliffe a rebondi sur le sujet en citant son frère, qui travaillait dans les mines. « Il avait l’habitude de me dire : “Les décharges d’aujourd’hui sont les mines du futur” ». Il a aussi expliqué comment les technologies de tri peuvent accompagner ce procédé, ainsi que le design initial du produit qui termine à la décharge.
Katie a donné l’exemple d’un système d’étiquetage qui peut être intégré au matériau lors de la phase de conception, pour que les gens puissent facilement en identifier les composants, désassembler le produit et le réutiliser plus tard.
Si nous faisions davantage d’efforts pour augmenter la longévité des produits et matériaux, nous n’aurions pas à en jeter autant. En attendant, beaucoup de choses terminent dans les décharges. Quelques-uns des conférenciers de Decorex se sont donc penchés sur la manière dont nous pouvons nous servir de ces matériaux et produits jetés.
« Je viens d’écrire un livre sur des objets faits à partir de déchet dans lequel je mets 30 fabricants en avant, utilisant tous des objets qui auraient fini dans des décharges comme matériau principal », a expliqué Katie Treggiden pendant la conférence sur Concevoir avec un objectif. « Ce qui est intéressant est que beaucoup de fabricants m’ont dit que nous ne devrions plus appeler cela des déchets – ce ne sont pas des déchets, mais des ressources. De plus en plus de choses dont nous avons besoin se trouvent dans les décharges et non dans le sol. »
Sean Sutcliffe a rebondi sur le sujet en citant son frère, qui travaillait dans les mines. « Il avait l’habitude de me dire : “Les décharges d’aujourd’hui sont les mines du futur” ». Il a aussi expliqué comment les technologies de tri peuvent accompagner ce procédé, ainsi que le design initial du produit qui termine à la décharge.
Katie a donné l’exemple d’un système d’étiquetage qui peut être intégré au matériau lors de la phase de conception, pour que les gens puissent facilement en identifier les composants, désassembler le produit et le réutiliser plus tard.
Se fournir judicieusement
En ce qui concerne la spécification des produits et matériaux, les conférenciers conseillent de faire ses propres recherches. Stefan Dodds, de Dodds & Schute, a expliqué, lors de la conférence Approvisionnement durable pour les designers d’intérieur, qu’il demande toujours à ses fournisseurs s’ils savent d’où proviennent les produits, qu’ils les produisent eux-mêmes ou qu’ils externalisent, et quel contrôle ils ont sur ce processus. « C’est tellement important de comprendre les gens qui fabriquent les produits », a-il expliqué. « Sont-ils pris en considération ? »
La certification est souvent la première étape pour vérifier la durabilité d’un produit, mais cela demande aussi de faire quelques recherches, selon les panélistes.
« Il y a pléthore de labels. Ils constituent un très bon point de départ en tant que guides, mais, selon nous, avoir une conversation avec un fournisseur est très précieux », a-dit Nicola Keenan. « C’est seulement quand on parle avec eux que l’on peut vraiment approfondir et comprendre. Je suis aussi très favorable à la discussion pour savoir si quelqu’un qui n’est pas encore vraiment sur la voie du durable prévoit de faire des efforts à l’avenir. »
ET VOUS ?
Quel est votre avis sur ces sujets ? Que pensez-vous des intérieurs sains ?
Lire aussi
Ce que Designscape 2020 nous a appris de nos intérieurs
Trouvez un professionnel près de chez vous sur Houzz
Plus de photos déco
En ce qui concerne la spécification des produits et matériaux, les conférenciers conseillent de faire ses propres recherches. Stefan Dodds, de Dodds & Schute, a expliqué, lors de la conférence Approvisionnement durable pour les designers d’intérieur, qu’il demande toujours à ses fournisseurs s’ils savent d’où proviennent les produits, qu’ils les produisent eux-mêmes ou qu’ils externalisent, et quel contrôle ils ont sur ce processus. « C’est tellement important de comprendre les gens qui fabriquent les produits », a-il expliqué. « Sont-ils pris en considération ? »
La certification est souvent la première étape pour vérifier la durabilité d’un produit, mais cela demande aussi de faire quelques recherches, selon les panélistes.
« Il y a pléthore de labels. Ils constituent un très bon point de départ en tant que guides, mais, selon nous, avoir une conversation avec un fournisseur est très précieux », a-dit Nicola Keenan. « C’est seulement quand on parle avec eux que l’on peut vraiment approfondir et comprendre. Je suis aussi très favorable à la discussion pour savoir si quelqu’un qui n’est pas encore vraiment sur la voie du durable prévoit de faire des efforts à l’avenir. »
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« De quoi est composé ce sentiment d’être chez-soi si nébuleux et difficile à cerner ? », a demandé la journaliste immobilière Arabella Youens lors de la table ronde intitulée La conception du vrai bien-être à la maison.
Les participants ont discuté de la manière de concevoir un logement pour la santé et le bonheur de ses habitants, plutôt que pour son esthétique, mettant en avant l’importance des odeurs, des sons et de la qualité de l’air, ainsi que de la manière dont les résidents occupent l’espace.
« Je me concentre habituellement sur le sentiment que procure un espace, en me basant sur les sens, soit les éléments stylistiques sur lesquels les yeux se posent lorsque l’on entre, les textures touchées, ainsi que les éléments qui composent l’acoustique », explique Irene Gunter, de Gunter and Co.
« Au commencement de chaque projet, nous passons beaucoup de temps à faire connaissance avec les clients, pour savoir quelles sont les premières choses qu’ils font quand ils rentrent chez eux ou la dernière chose avant d’aller au lit », poursuit la professionnelle. « Nous essayons de découvrir ce qui les revigore ou les relaxe – ce qui les motive. Souhaitent-ils un environnement sans encombrement où se détendre après une journée mouvementée ou préfèrent-ils voir des couleurs joyeuses et de nombreux objets personnels pour améliorer leur humeur ? »
Elle utilise ces informations pour construire l’image d’un espace qui fonctionne pour un client en particulier et s’assure qu’il se concentre sur celle-ci au lieu de se laisser distraire par d’autres idées. « Il est facile de se laisser emporter par une image étonnante d’un espace au point d’en oublier le sentiment que l’on souhaite ressentir », continue l’experte.