Conseils de pro pour choisir un arbre fruitier
Cerisier, pommier, poirier ou figuier, tout savoir pour sélectionner et acheter un arbre fruitier en toute confiance
L’été rime avec farniente. C’est en effet le moment par excellence pour prendre son temps : le temps de se reposer, de profiter et… de manger ! La nature offre tellement de bonnes choses qu’il serait triste de s’en priver. Et pourquoi pas de bons fruits de saison, issus de votre propre jardin ? Si vous n’avez pas d’arbre fruitier chez vous, ou si vous avez fait des achats malheureux qui se sont soldés par une mort prématurée de votre beau spécimen, cet article est fait pour vous. Nous vous donnons tous les conseils pour ne pas vous tromper dans le choix de vos arbres fruitiers.
Astuce : Prenez un papier et un crayon, et faites une liste des points positifs et négatifs de votre jardin. Les points positifs peuvent être une exposition plein sud, la présence d’un espace engazonné, la présence de bouches d’arrosage. Les points négatifs peuvent comprendre l’absence de protection comme des murs, massifs (ou pas !), l’absence de point d’eau, le manque de place…
2. Prendre en compte le climat
C’est un élément majeur pour faire le bon choix. Tous les fruitiers ne se plaisent pas sous tous les climats. Il est certes possible de recréer les conditions propices à la croissance de certaines essences non adaptées à votre région, mais c’est une aventure que tentent essentiellement les jardiniers aguerris, sans forcément y parvenir.
C’est un peu le même principe qu’acheter des fruits et légumes de saison : vous aurez plus de difficultés à faire pousser un pêcher à pêches plates dans le Nord que dans le Sud. De même, certaines variétés de pommes sont prédisposées pour les régions normandes, leur humidité persistante et leur climat doux.
Astuce : N’hésitez pas à demander aux anciens les types de fruits qu’ils mangeaient il y a quelques décennies. Ils sont une source de conseils très fiable et trop souvent boudée, à tort !
C’est un élément majeur pour faire le bon choix. Tous les fruitiers ne se plaisent pas sous tous les climats. Il est certes possible de recréer les conditions propices à la croissance de certaines essences non adaptées à votre région, mais c’est une aventure que tentent essentiellement les jardiniers aguerris, sans forcément y parvenir.
C’est un peu le même principe qu’acheter des fruits et légumes de saison : vous aurez plus de difficultés à faire pousser un pêcher à pêches plates dans le Nord que dans le Sud. De même, certaines variétés de pommes sont prédisposées pour les régions normandes, leur humidité persistante et leur climat doux.
Astuce : N’hésitez pas à demander aux anciens les types de fruits qu’ils mangeaient il y a quelques décennies. Ils sont une source de conseils très fiable et trop souvent boudée, à tort !
3. Evaluer la place disponible
Vaste affaire que de juger la taille de notre jardin et choisir nos arbres en conséquence… La règle est simple : imaginer l’arbre à taille adulte. Un fruitier peut parfois atteindre une taille vertigineuse d’une dizaine de mètres !
Pour y arriver, deux types de facteurs sont à prendre en compte : la surface de votre espace paysager et son encombrement. Par « encombrement », on entend la présence d’autres éléments (végétaux, ouvrages, allées…) qui peut limiter l’intégration d’un nouvel arbre. Vous devez donc vous assurer de la place réellement disponible pour un arbre adulte. Là encore, il faut faire preuve de bon sens, mais pas seulement. De manière générale, laisser une distance de 2 à 3 mètres entre les sujets n’est pas une mauvaise chose, bien au contraire. Mais pour s’assurer de bien faire, mieux vaut vous renseigner auprès de votre jardinerie ou pépiniériste, qui saura vous aiguiller dans votre choix selon les caractéristiques de votre terrain.
Vaste affaire que de juger la taille de notre jardin et choisir nos arbres en conséquence… La règle est simple : imaginer l’arbre à taille adulte. Un fruitier peut parfois atteindre une taille vertigineuse d’une dizaine de mètres !
Pour y arriver, deux types de facteurs sont à prendre en compte : la surface de votre espace paysager et son encombrement. Par « encombrement », on entend la présence d’autres éléments (végétaux, ouvrages, allées…) qui peut limiter l’intégration d’un nouvel arbre. Vous devez donc vous assurer de la place réellement disponible pour un arbre adulte. Là encore, il faut faire preuve de bon sens, mais pas seulement. De manière générale, laisser une distance de 2 à 3 mètres entre les sujets n’est pas une mauvaise chose, bien au contraire. Mais pour s’assurer de bien faire, mieux vaut vous renseigner auprès de votre jardinerie ou pépiniériste, qui saura vous aiguiller dans votre choix selon les caractéristiques de votre terrain.
4. Bien choisir la forme de l’arbre
Plusieurs formes existent et déterminent la taille de votre fruitier. L’appellation « en tige » ou « demi-tige » suggère que votre arbre poussera en forme libre.
Les « tiges » sont plus imposantes que les demi-tiges à l’achat et à maturité. Elles sont souvent associées aux grands espaces, qui permettent à l’arbre d’atteindre une taille allant parfois jusqu’à une dizaine de mètres. Il leur faut donc de la place pour s’épanouir.
Souvent, les espèces fruitières anciennes sont en demi-tiges, soit plus petites que les tiges. On trouve aussi beaucoup d’agrumes sous cette forme (voire en « basses tiges », encore plus petites), adaptée à une plantation en pots.
C’est une aubaine pour les balcons ou terrasses bien exposés, car les agrumes, s’ils s’y plaisent, produisent généreusement et apportent une belle touche de couleur aux petits espaces. Pensez simplement à les abriter durant l’hiver, soit en les rentrant sous une véranda, soit en protégeant le pied avec un paillage épais, qui isole les racines de l’humidité et du froid, et le feuillage avec un feutre. Ce dernier ne doit pas toucher les feuilles, au risque de les brûler en cas de gel ou de neige.
10 bonnes raisons de planter un arbre dans son jardin
Plusieurs formes existent et déterminent la taille de votre fruitier. L’appellation « en tige » ou « demi-tige » suggère que votre arbre poussera en forme libre.
Les « tiges » sont plus imposantes que les demi-tiges à l’achat et à maturité. Elles sont souvent associées aux grands espaces, qui permettent à l’arbre d’atteindre une taille allant parfois jusqu’à une dizaine de mètres. Il leur faut donc de la place pour s’épanouir.
Souvent, les espèces fruitières anciennes sont en demi-tiges, soit plus petites que les tiges. On trouve aussi beaucoup d’agrumes sous cette forme (voire en « basses tiges », encore plus petites), adaptée à une plantation en pots.
C’est une aubaine pour les balcons ou terrasses bien exposés, car les agrumes, s’ils s’y plaisent, produisent généreusement et apportent une belle touche de couleur aux petits espaces. Pensez simplement à les abriter durant l’hiver, soit en les rentrant sous une véranda, soit en protégeant le pied avec un paillage épais, qui isole les racines de l’humidité et du froid, et le feuillage avec un feutre. Ce dernier ne doit pas toucher les feuilles, au risque de les brûler en cas de gel ou de neige.
10 bonnes raisons de planter un arbre dans son jardin
Si vous disposez de peu de place, optez pour les sujets en palmette : ce sont des arbres palissés dont les branches ont été préformées pour limiter leur emprise au sol. Les pommiers et les poiriers se plaisent sous cette forme, mais attention à leur entretien ! Les opérations de taille sont plus régulières et cette forme demande souvent à être plantée contre un mur ou du moins abritée des vents, qui les affaiblissent.
Plus de photos de jardin sur Houzz
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5. Bien choisir l’espèce de l’arbre
Quand on achète un arbre fruitier, c’est pour cultiver chez soi les fruits que l’on aime. On sait donc un peu ce que l’on veut : pommier, poirier, cerisier, abricotier, figuier, pêcher… En partant de ce souhait et des autres facteurs cités précédemment, on a une idée du goût souhaité (sucré, acidulé…), de la texture (ferme, tendre, juteuse…) et de l’usage : manger en croquant à pleines dents, faire des confitures, tartes ou des fruits à l’eau-de-vie… Autant de critères de sélection importants qui détermineront la sélection de votre arbre. C’est en demandant conseil, en lisant les descriptifs de la variété présélectionnée que vous saurez à quoi vous attendre et pourrez cibler votre choix.
Quand on achète un arbre fruitier, c’est pour cultiver chez soi les fruits que l’on aime. On sait donc un peu ce que l’on veut : pommier, poirier, cerisier, abricotier, figuier, pêcher… En partant de ce souhait et des autres facteurs cités précédemment, on a une idée du goût souhaité (sucré, acidulé…), de la texture (ferme, tendre, juteuse…) et de l’usage : manger en croquant à pleines dents, faire des confitures, tartes ou des fruits à l’eau-de-vie… Autant de critères de sélection importants qui détermineront la sélection de votre arbre. C’est en demandant conseil, en lisant les descriptifs de la variété présélectionnée que vous saurez à quoi vous attendre et pourrez cibler votre choix.
6. Quel est l’intérêt des arbres greffés ?
C’est un point très important quand on parle de planter un arbre fruitier, qu’on retrouve de plus en plus greffé. La greffe leur apporte en effet plusieurs avantages non négligeables :
La greffe permet justement d’améliorer le rendement de certaines variétés, voire d’augmenter la durée de production par rapport à la variété de base.
C’est un point très important quand on parle de planter un arbre fruitier, qu’on retrouve de plus en plus greffé. La greffe leur apporte en effet plusieurs avantages non négligeables :
- Robustesse
- Productivité
La greffe permet justement d’améliorer le rendement de certaines variétés, voire d’augmenter la durée de production par rapport à la variété de base.
- Améliorer la qualité du fruit
- Rendre un arbre autofertile
ET VOUS ?
Comment faites-vous pour choisir vos arbres fruitiers ? Qu’est-ce qui a déterminé votre choix ? N’hésitez pas à partager les photos de vos arbres et… de leurs fruits !
Comment faites-vous pour choisir vos arbres fruitiers ? Qu’est-ce qui a déterminé votre choix ? N’hésitez pas à partager les photos de vos arbres et… de leurs fruits !
Il est souvent compliqué de se retrouver dans le dédale des multiples variétés d’arbres fruitiers. Et il est parfois cruel de constater que ce beau cerisier se plaît chez notre voisin et pas chez nous ! C’est le recoupement de multiples facteurs qui régit la croissance optimale des végétaux, quels qu’ils soient. Tout n’est donc pas perdu, il vous suffit de bien observer votre environnement et ce que vous pouvez offrir à votre arbre fruitier.
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