Avant/Après : Un van aménagé par un menuisier en un mois et demi
Nicolas Bessou et son amie ont aménagé un Renault Trafic pour donner à leurs moments de loisir un goût de liberté
Quand l’amie du menuisier Nicolas Bessou, partage avec lui son expérience d’aménagement de van pour sillonner l’Australie, ce dernier se prend aussi à rêver « de vacances sans programme, de mobilité sans contrainte et de liberté ». À la recherche d’inspiration sur Internet, il met cinq mois à rassembler des idées et peaufiner son plan. Puis la grande aventure débute par l’achat d’un Renault Trafic d’occasion et la réalisation par ses propres moyens de l’aménagement intérieur. Un mois et demi plus tard, il nous dévoile le résultat.
Coup d’œil
Qui habite ici ? C’est le van aménagé de Nicolas Bessou et son amie, des trentenaires installés à Limoges
Dimensions du van : largeur 1,96 x longueur 5,40 x hauteur 1,97 m
Superficie intérieure hors cabine : < 5 m² (3 m x 1,6 m)
Emplacement : Limoges et partout où les mènent leurs envies
Date de livraison : été 2021
Durée des travaux : 1,5 mois
Menuisier-Agenceur : Nicolas Bessou de Poligone créations
Budget tout compris : 27 614,57 €
Budget détaillé en fin d’article
Crédit photos : © Nicolas Bessou
Coup d’œil
Qui habite ici ? C’est le van aménagé de Nicolas Bessou et son amie, des trentenaires installés à Limoges
Dimensions du van : largeur 1,96 x longueur 5,40 x hauteur 1,97 m
Superficie intérieure hors cabine : < 5 m² (3 m x 1,6 m)
Emplacement : Limoges et partout où les mènent leurs envies
Date de livraison : été 2021
Durée des travaux : 1,5 mois
Menuisier-Agenceur : Nicolas Bessou de Poligone créations
Budget tout compris : 27 614,57 €
Budget détaillé en fin d’article
Crédit photos : © Nicolas Bessou
« Après neuf ans passés comme ingénieur informatique en région parisienne, j’ai eu envie de donner plus de sens à ma vie », témoigne Nicolas qui a terminé en février dernier sa reconversion en tant que menuisier-agenceur. Installé depuis à Limoges comme autoentrepreneur, celui-ci ambitionne de s’orienter vers l’agencement d’habitat alternatif, en particulier les tiny houses. L’aménagement d’un van étant voisin de ses rêves professionnels, il s’y est consacré pleinement juste avant les vacances d’été, peaufinant le mobilier intérieur qu’il a réalisé en bonne partie en bois.
Le choix du camion ne s’est pas fait à la légère car, pour qui fait de la route, fiabilité, maniabilité et faible consommation sont à privilégier. Nicolas a opté pour un Renault Trafic 3 L2H1, avec une banquette de trois places à l’avant. Cet utilitaire, généralement utilisé par les artisans, est très prisé par les particuliers qui souhaitent aménager des fourgons.
« Je le connais bien car j’ai la version courte pour mon activité professionnelle. Sa hauteur de 1,97 mètre lui permet de passer sous les barres à 2 mètres des parkings et ses 5,40 mètres de long autorisent à se garer en ville sans problème et offrent un maximum de logeabilité intérieure », affirme-t-il.
Un très bon choix corroboré par le fait que dans le segment des vans de moins de deux mètres de haut, beaucoup d’aménageurs proposent actuellement ce fourgon en lieu et place du mythique Transporter de Volkswagen, en raison d’un coût nettement moindre et de volumes carrés, faciles à aménager. « On commence à trouver pas mal de kits d’aménagement tout prêts et d’accessoires pour ce modèle », confirme Nicolas.
Trouvez un menuisier près de chez vous sur Houzz
« Je le connais bien car j’ai la version courte pour mon activité professionnelle. Sa hauteur de 1,97 mètre lui permet de passer sous les barres à 2 mètres des parkings et ses 5,40 mètres de long autorisent à se garer en ville sans problème et offrent un maximum de logeabilité intérieure », affirme-t-il.
Un très bon choix corroboré par le fait que dans le segment des vans de moins de deux mètres de haut, beaucoup d’aménageurs proposent actuellement ce fourgon en lieu et place du mythique Transporter de Volkswagen, en raison d’un coût nettement moindre et de volumes carrés, faciles à aménager. « On commence à trouver pas mal de kits d’aménagement tout prêts et d’accessoires pour ce modèle », confirme Nicolas.
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Avant. Le menuisier-agenceur a quant à lui réalisé tous les postes de l’aménagement lui-même. Commençant par dévisser la paroi de séparation entre la cabine et l’habitable, il a ensuite découpé la tôle au niveau des portes arrière et sur le toit à l’avant du véhicule. « Pour apporter de la lumière naturelle, j’ai installé deux baies vitrées et un panneau de pont spécial bateau. Par rapport à un lanterneau classique, c’est une super astuce car il ne rehausse que de 2 centimètres au lieu de 10 ou 12 », dévoile-t-il.
Il a également percé le toit pour installer un système d’aération autonome qui fonctionne à l’énergie solaire.
Panneau de pont 48 x 48 cm chez Nuova Rade ; aérateur solaire Osculati de Solarvent avec batterie et panneau solaire intégré
Il a également percé le toit pour installer un système d’aération autonome qui fonctionne à l’énergie solaire.
Panneau de pont 48 x 48 cm chez Nuova Rade ; aérateur solaire Osculati de Solarvent avec batterie et panneau solaire intégré
L’étape suivante a été consacrée à l’isolation des parois et du sol du fourgon. Fan de montagne et souhaitant se servir de son van été comme hiver, Nicolas n’a pas lésiné sur les matériaux, prenant le temps de bien se renseigner préalablement.
« J’ai rempli les creux des parois avec de la laine de bois puis j’ai posé du liège expansé en panneaux, d’une épaisseur de 40 millimètres au sol et sur les murs », précise-t-il.
Panneau de liège chez Monisolationecologique.com
« J’ai rempli les creux des parois avec de la laine de bois puis j’ai posé du liège expansé en panneaux, d’une épaisseur de 40 millimètres au sol et sur les murs », précise-t-il.
Panneau de liège chez Monisolationecologique.com
L’aménagement s’est ensuite poursuivi par la pose de l’électricité afin d’anticiper l’éclairage de nuit. « J’ai placé un panneau solaire sur le toit qui sert à alimenter une batterie qui fournit l’électricité dans le van et permet de rester statique. J’ai tiré des câbles pour trois spots LED et un ruban sur variateur pour avoir un éclairage de précision et un autre d’ambiance. Je connaissais l’éclairage en 220V mais il a fallu tout réapprendre en 12V ! », se remémore-t-il.
Avec le mobilier, Nicolas était davantage dans sa zone de confort puisqu’il a créé les modules directement dans son atelier de menuiserie. « J’ai d’abord fabriqué le lit-peigne transformable en banquette, puis les modules de la cuisine et du dressing/bureau en contreplaqué de peuplier de 12 millimètres, le plus léger qui existe », détaille-t-il.
En créant ses aménagements Nicolas a en effet gardé en tête la question du poids final de la maison roulante. « Selon la législation, le PTAC (poids total en charge) de ce type de fourgon est d’environ 3 tonnes. C’est une infraction de le dépasser ! », rappelle-t-il.
Avec le mobilier, Nicolas était davantage dans sa zone de confort puisqu’il a créé les modules directement dans son atelier de menuiserie. « J’ai d’abord fabriqué le lit-peigne transformable en banquette, puis les modules de la cuisine et du dressing/bureau en contreplaqué de peuplier de 12 millimètres, le plus léger qui existe », détaille-t-il.
En créant ses aménagements Nicolas a en effet gardé en tête la question du poids final de la maison roulante. « Selon la législation, le PTAC (poids total en charge) de ce type de fourgon est d’environ 3 tonnes. C’est une infraction de le dépasser ! », rappelle-t-il.
Après. La partie toujours sympa est celle qui concerne le choix des finitions et, pour s’inspirer, Nicolas a beaucoup cherché sur le Web, épaulé par son amie. Les aménagements de vans qui font rêver sont souvent basés sur du bois brut, dans une filiation revendiquée aux cabanes ou chalets. Nicolas a lui aussi basé son aménagement intérieur sur son matériau de prédilection, en prenant soin de ne pas assombrir l’intérieur, où les fenêtres sont limitées.
Le plafond a été revêtu d’un contreplaqué plaqué de 5 millimètres de chêne véritable et le sol recouvert de lattes de parquet stratifié. Au mur, le pro s’est servi d’un truc de menuisier : « J’ai réemployé le doublage en medium d’origine du Trafic. Je l’ai rainuré puis peint en blanc pour faire comme du lambris. C’est une astuce que l’on emploie par exemple pour fabriquer des volets à moindre coût », témoigne-t-il.
Sol stratifié chêne (6 m²) chez Saint Maclou
Le plafond a été revêtu d’un contreplaqué plaqué de 5 millimètres de chêne véritable et le sol recouvert de lattes de parquet stratifié. Au mur, le pro s’est servi d’un truc de menuisier : « J’ai réemployé le doublage en medium d’origine du Trafic. Je l’ai rainuré puis peint en blanc pour faire comme du lambris. C’est une astuce que l’on emploie par exemple pour fabriquer des volets à moindre coût », témoigne-t-il.
Sol stratifié chêne (6 m²) chez Saint Maclou
Le lit peigne dispose d’une taille de 135 x 190 cm, presque la même qu’un lit classique, ce qui est une gageure dans un si petit espace. Son fonctionnement est basé sur un sommier constitué par des lattes en quinconce (voir dessin SketchUp ci-dessous). La moitié du sommier coulisse ainsi dans l’autre partie, permettant d’obtenir en journée la position banquette. Il suffit d’agencer les deux matelas, soit côte à côte, soit perpendiculairement.
Le dessin SketchUp du lit peigne réalisé par le menuisier-agenceur Nicolas Bessou
En ce qui concerne le confort de couchage, Le couple a choisi un futon de chez Ikea qui a été recoupé pour créer les deux matelas. C’est l’amie du menuisier qui a fait fonctionner sa machine à coudre pour faire les housses, les oreillers et les rideaux.
En ce qui concerne le confort de couchage, Le couple a choisi un futon de chez Ikea qui a été recoupé pour créer les deux matelas. C’est l’amie du menuisier qui a fait fonctionner sa machine à coudre pour faire les housses, les oreillers et les rideaux.
Face à la banquette, la paroi est occupée par un grand module de rangement qui comporte une tablette s’ouvrant à la manière d’un secrétaire. Celle-ci est toujours accessible, même en position lit.
« L’idée nous est venue d’un copain qui a aménagé un van et devait télétravailler dedans. La table sert pour déjeuner à l’intérieur ou, plus souvent pour installer un ordinateur et regarder un film par exemple », explique Nicolas.
« L’idée nous est venue d’un copain qui a aménagé un van et devait télétravailler dedans. La table sert pour déjeuner à l’intérieur ou, plus souvent pour installer un ordinateur et regarder un film par exemple », explique Nicolas.
Dans un van, chaque chose doit être à sa place et encombrer le moins possible l’espace. D’autres placards ont donc été prévus pour ranger les habits et accessoires du couple. Toutes les portes sont équipées de boutons verrouillables pour ne pas s’ouvrir lors des trajets.
Par rapport à bien d’autres, ce van aménagé offre de nombreux plans de travail. Au départ, il n’y avait pas ces cases fixes sur le dessus mais, après le premier essai, Nicolas les a rajoutées pour pouvoir laisser quelques affaires courantes sorties sans qu’elles ne brinquebalent lors des trajets.
Par rapport à bien d’autres, ce van aménagé offre de nombreux plans de travail. Au départ, il n’y avait pas ces cases fixes sur le dessus mais, après le premier essai, Nicolas les a rajoutées pour pouvoir laisser quelques affaires courantes sorties sans qu’elles ne brinquebalent lors des trajets.
Côté cuisine, le couple a joué la carte de l’originalité. La plupart des maisons roulantes ont une cuisine placée côté gauche (le plan du mythique van VW California) ou côté droit, près de la porte coulissante (la plupart des camping-cars grand format). Nicolas a placé la cuisine dos à la banquette avant et s’est même offert le luxe de la prolonger en L ! « Nous avons exploré un temps le moyen de faire un salon à l’avant avec deux sièges tournants mais nous voulions garder les trois places carte grise d’origine et il n’existe pas de banquette qui se retourne », explique Nicolas.
Nous ne sommes pas au bout de nos surprises car le module comportant la plaque de cuisson deux feux gaz et l’évier coulisse pour sortir entièrement par la porte latérale. « Mon amie avait aménagé son van avec une cuisine qui sortait à l’arrière et elle avait trouvé très sympa de cuisiner dehors en Australie. Nous avons voulu rééditer mais, quand j’ai fait mes plans sur SketchUp, j’avais du mal à la loger à l’arrière. J’ai fait d’autres essais avec un module à l’avant et voici le résultat ! », partage Nicolas.
Le module coulissant est équipé de placards fermés pour ranger la vaisselle et les casseroles. Il dispose aussi de son tiroir à couverts et d’un logement pour la poubelle.
Sur sa gauche, un réchaud deux feux avec pare-vent latéraux est encastré sous la planche à découper mobile, réalisée à même le plan en chêne massif. Il est relié à une bouteille de gaz Twiny de 13 kg. « On peut cuisiner à l’intérieur, pile sous le lanterneau. Quand il fait beau, on coulisse le meuble pour cuisiner dehors. Le réchaud et la bouteille sont par ailleurs extractibles pour cuisiner sur la table d’extérieur », explique Nicolas.
Sur sa gauche, un réchaud deux feux avec pare-vent latéraux est encastré sous la planche à découper mobile, réalisée à même le plan en chêne massif. Il est relié à une bouteille de gaz Twiny de 13 kg. « On peut cuisiner à l’intérieur, pile sous le lanterneau. Quand il fait beau, on coulisse le meuble pour cuisiner dehors. Le réchaud et la bouteille sont par ailleurs extractibles pour cuisiner sur la table d’extérieur », explique Nicolas.
Le pro a également pensé son système de gaz amovible dans l’optique de son prochain contrôle technique. « J’ai respecté les normes pour être dans les clous avec l’électricité et l’eau mais pour le gaz, le module de cuisine coulissant n’est pas compatible », explique-t-il. Au cas où son premier contrôle technique poserait problème, il a même anticipé de pouvoir démonter chaque module.
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En ce qui concerne les réserves d’eau, Nicolas a installé sous l’évier un bidon de 10 litres pour les eaux grises avec un témoin de remplissage. Il fait bien attention de laver sa vaisselle avec des produits non polluants en vue des vidanges.
Les 30 litres d’eau constituant la réserve d’eau propre sont nichés dans l’angle. On les atteint en faisant coulisser la cuisine vers l’extérieur. Pour que le ravitaillement soit plus aisé, Nicolas a installé deux bidons de 10 et 20 litres.
Plus de photos de petits espaces sur Houzz
Les 30 litres d’eau constituant la réserve d’eau propre sont nichés dans l’angle. On les atteint en faisant coulisser la cuisine vers l’extérieur. Pour que le ravitaillement soit plus aisé, Nicolas a installé deux bidons de 10 et 20 litres.
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Devant les bidons, au sol, se trouve le réfrigérateur : « Il s’agit d’une glacière à compression de 45 litres autonome en énergie grâce au panneau solaire. Nous l’avons préférée à un vrai réfrigérateur pour une question de budget : 400 euros contre 600 pour les premiers prix », affirme Nicolas. Même si la glacière a ses détracteurs car on empile tous les aliments et qu’au moment du repas c’est parfois un peu difficile d’atteindre ce que l’on veut, ce format permet de loger bien davantage dans un volume compact.
Glacière : Carbest PowerCooler 45 L360201, alimentation 12 et 24 V avec compresseur et température de -18 °C à 10 °C ; panneau solaire souple 120W, monocristallin 12V haut rendement EM KIT Solaire CC MFLEX 120W MPPT (ref 100626)
Glacière : Carbest PowerCooler 45 L360201, alimentation 12 et 24 V avec compresseur et température de -18 °C à 10 °C ; panneau solaire souple 120W, monocristallin 12V haut rendement EM KIT Solaire CC MFLEX 120W MPPT (ref 100626)
Au-dessus du réfrigérateur, un plan de travail permet de cuisiner lorsque l’autre est occupé pour la cuisson. Tous les plans ont été huilés avec de l’huile Rubio qui protège le bois. De petits logements servent à ranger les épices. Pour la photo, Nicolas a sorti ses jolis bocaux en verre, mais pour une question de sécurité, ceux-ci sont en principe logés dans le placard en hauteur qui sert à ranger l’épicerie.
Après le grand tour de ce petit intérieur, les esprits sagaces ne manqueront pas de se demander où diable se nichent les toilettes et la salle de bains. « C’est la question que l’on me pose toujours ! », plaisante Nicolas qui a dû déjà se confronter plusieurs fois aux visages penauds de ses visiteurs.
La salle de bains est extérieure. Avec un flexible de douche relié à l’évier, une tente pop-up et un savon biodégradable, on garde une hygiène parfaite en été. L’hiver, les douches des campings restent les meilleures amies des aventuriers sur quatre roues…
La salle de bains est extérieure. Avec un flexible de douche relié à l’évier, une tente pop-up et un savon biodégradable, on garde une hygiène parfaite en été. L’hiver, les douches des campings restent les meilleures amies des aventuriers sur quatre roues…
Quant aux toilettes, elles sont bien présentes dans le camion, dans un logement dédié sous la banquette. « J’ai fabriqué des toilettes sèches en bois avec un réservoir pour la sciure et un logement pour les sacs compostables », nous dévoile Nicolas.
Terminons avec les aménagements extérieurs, indispensables à qui ambitionne une vie connectée avec la nature. Un store banne, qui fait auvent les jours de chaleur (absent sur la photo), peut s’installer sur le côté du van à l’aide d’un rail que Nicolas a fixé juste au-dessus de la porte coulissante.
Fiamma rail alu + Remo Charly (Auvent)
Fiamma rail alu + Remo Charly (Auvent)
En ce qui concerne le salon de jardin, ce dernier se range entièrement dans le coffre en longueur, qui est disponible sous la banquette. Nicolas a construit lui-même la table avec un plateau en chêne et un pied en alu repliable acheté sur le net. Les sièges sont également pliants et le tapis est un accessoire bien connu des vanlifers qui le placent généralement sous la marche d’entrée. Il permet de ne pas rentrer trop de poussière dans l’habitacle. Néanmoins notre menuisier agenceur a tout prévu : « J’ai même un aspirateur 12V rangé près de la poubelle. Il se recharge sur les prises que nous avons installées au niveau de la cuisine ! »
Il n’a fallu qu’un mois et demi à Nicolas et son amie pour aménager leur van, juste avant les vacances d’été. La première vraie sortie s’est effectuée sur un week-end au lac de Saint-Pardoux, non loin de Limoges. L’occasion de faire ce shooting qui nous donne l’ambiance. Puis le couple a pris le volant pour les vacances d’été, sans programme défini, sillonnant les Alpes, dormant au son des clarines sur les cols à plus de 2000 mètres, puis plongeant vers la Méditerranée pour profiter de baignades à l’heure où le soleil rougeoie, leur laissant des souvenirs qui font des étoiles dans les yeux.
Bientôt, ils auront une nouvelle grande joie, celle d’accueillir leur premier enfant et de pouvoir lui faire découvrir la nature en toute liberté. Reste à adapter le van avec quelques aménagements dédiés. Avez-vous des idées et astuces à leur partager ?
Budget détaillé
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ce van aménagé ?
- Fourgon d’occasion : 15 500 euros
- Fournitures : 4 212 euros (dont carrosserie 626 euros ; Habillage 406 euros ; Mobilier 1 281 euros ; Accessoires 931 euros ; Électricité 967 euros)
- Estimation main-d’œuvre : 7 000 euros
ET VOUS ?
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