Avant/Après : Trois studios gagnent un vrai coin chambre
Les pros qui ont mené ces rénovations nous confient leurs astuces pour aménager un studio déco avec coin nuit intime
Dans une petite surface, la problématique d’aménagement se concentre souvent dans l’espace nuit : escamotable, il est inconfortable, fixe, il prend beaucoup de place… Si par le passé le clic-clac ou la mezzanine étaient choisis de façon quasi systématique, les professionnels en sont revenus. Plaçant le confort des occupants au centre de leurs réflexions, ils ont banni les solutions qui impliquent de refaire son lit tous les jours ou se cogner la tête… Voici trois aménagements de studios exemplaires où les pros ont opté pour un vrai coin nuit, doublés de leurs astuces déco.
L’état d’origine :
Il s’agit d’un grand studio de 40 m² avec cuisine, mezzanine et salle de bains fermée à l’entrée. Au troisième étage d’un bel immeuble du quartier Vauban, à Marseille, il dispose de plafonds hauts (3,40 m), d’une bonne luminosité et d’une vue directe sur Notre-Dame-de-la-Garde. Néanmoins, il n’est plus au goût du jour et nécessite une réfection complète.
Il s’agit d’un grand studio de 40 m² avec cuisine, mezzanine et salle de bains fermée à l’entrée. Au troisième étage d’un bel immeuble du quartier Vauban, à Marseille, il dispose de plafonds hauts (3,40 m), d’une bonne luminosité et d’une vue directe sur Notre-Dame-de-la-Garde. Néanmoins, il n’est plus au goût du jour et nécessite une réfection complète.
Le brief des propriétaires :
Férus de décoration, les acquéreurs sont des quadragénaires qui travaillent dans l’immobilier. Ils souhaitent se créer un pied-à-terre de caractère dans la cité phocéenne et s’adressent à Maria Olofsson, une architecte d’intérieur d’origine suédoise, qui ne dédaigne pas les partis pris déco forts. Ils lui demandent de revoir la disposition du logement avec un vrai lit fixe et séparé : « La mezzanine se faisait beaucoup avant, mais elle a bien des désavantages. En raison des plafonds bas, l’espace n’est agréable ni dessus ni dessous. Ce sont des zones difficiles à aménager, difficiles d’accès, d’utilisation et d’entretien. De surcroît, ce n’est ni sécuritaire à cause de l’échelle, ni intime car on voit le lit depuis le salon… », justifie l’architecte d’intérieur quant au choix de ses clients.
Férus de décoration, les acquéreurs sont des quadragénaires qui travaillent dans l’immobilier. Ils souhaitent se créer un pied-à-terre de caractère dans la cité phocéenne et s’adressent à Maria Olofsson, une architecte d’intérieur d’origine suédoise, qui ne dédaigne pas les partis pris déco forts. Ils lui demandent de revoir la disposition du logement avec un vrai lit fixe et séparé : « La mezzanine se faisait beaucoup avant, mais elle a bien des désavantages. En raison des plafonds bas, l’espace n’est agréable ni dessus ni dessous. Ce sont des zones difficiles à aménager, difficiles d’accès, d’utilisation et d’entretien. De surcroît, ce n’est ni sécuritaire à cause de l’échelle, ni intime car on voit le lit depuis le salon… », justifie l’architecte d’intérieur quant au choix de ses clients.
Plan Après
La réponse de la pro :
Maria Olofsson aborde le découpage des espaces avec logique et évidence : elle décide de laisser le coin nuit à la place la plus sombre, où était la mezzanine, et d’élargir la partie nuit pour l’aligner sur la salle de bains. Cela permettait de placer un grand dressing dans la chambre et de garder un espace confortable pour tourner autour du lit (50 cm). Côté fenêtres, il reste donc un grand rectangle lumineux à aménager, d’un côté en salon et de l’autre en cuisine. Pour respecter ce plan, il a fallu néanmoins faire le sacrifice de la cheminée : « Nous adorions cet élément ancien qui donnait du charme à la pièce, mais c’était le seul et unique mur pour appuyer le canapé et nous nous sommes résolus à faire ce choix », explique la pro.
La réponse de la pro :
Maria Olofsson aborde le découpage des espaces avec logique et évidence : elle décide de laisser le coin nuit à la place la plus sombre, où était la mezzanine, et d’élargir la partie nuit pour l’aligner sur la salle de bains. Cela permettait de placer un grand dressing dans la chambre et de garder un espace confortable pour tourner autour du lit (50 cm). Côté fenêtres, il reste donc un grand rectangle lumineux à aménager, d’un côté en salon et de l’autre en cuisine. Pour respecter ce plan, il a fallu néanmoins faire le sacrifice de la cheminée : « Nous adorions cet élément ancien qui donnait du charme à la pièce, mais c’était le seul et unique mur pour appuyer le canapé et nous nous sommes résolus à faire ce choix », explique la pro.
Côté déco :
La propriétaire, « une personne haute en couleur », souhaitait un lieu avec une personnalité inoubliable. Comme elle adore le bleu, l’architecte d’intérieur s’est inspirée de la palette Sarah Lavoine, éditée par Ressource, et a choisi d’associer plusieurs nuances fortes dans le petit espace : un bleu vert côté séjour, un bleu paon côté cuisine et un bleu plus sourd dans la salle d’eau. « Différents bleus, même toniques, se marient bien ensemble. Il ne faut pas hésiter à y aller au feeling », encourage Maria Olofsson.
La propriétaire, « une personne haute en couleur », souhaitait un lieu avec une personnalité inoubliable. Comme elle adore le bleu, l’architecte d’intérieur s’est inspirée de la palette Sarah Lavoine, éditée par Ressource, et a choisi d’associer plusieurs nuances fortes dans le petit espace : un bleu vert côté séjour, un bleu paon côté cuisine et un bleu plus sourd dans la salle d’eau. « Différents bleus, même toniques, se marient bien ensemble. Il ne faut pas hésiter à y aller au feeling », encourage Maria Olofsson.
Côté structure et rangements :
Afin de cloisonner le coin nuit sans couper la luminosité, l’architecte d’intérieur le place en second jour en proposant de le fermer avec une grande verrière toute hauteur. « Nous l’avons imaginée ensemble avec les propriétaires, de sorte à intégrer sa porte comme deux des neuf cases dessinées par la structure en métal. C’est mon client qui l’a entièrement réalisée », affirme Maria.
Afin de cloisonner le coin nuit sans couper la luminosité, l’architecte d’intérieur le place en second jour en proposant de le fermer avec une grande verrière toute hauteur. « Nous l’avons imaginée ensemble avec les propriétaires, de sorte à intégrer sa porte comme deux des neuf cases dessinées par la structure en métal. C’est mon client qui l’a entièrement réalisée », affirme Maria.
Un grand dressing avec portes miroir habille le fond de la chambre et fournit des rangements supplémentaires (l’appartement ne disposait que d’un grand placard à l’entrée qui a été conservé). Ce grand miroir en fond de partie nuit permet d’accroître la luminosité quand le rideau de lin n’est pas tiré. Il reflète en prime la verrière donnant une unité aux murs de la « chambre ».
Pour compenser la froideur de la verrière et du placard aux façades miroirs, les propriétaires ont fait le choix d’un grand rideau et d’un sol en plancher de chêne contrecollé. Le propriétaire a également réalisé la suspension lumineuse qui trône en tête de lit.
Dressing : Ikea
Pour compenser la froideur de la verrière et du placard aux façades miroirs, les propriétaires ont fait le choix d’un grand rideau et d’un sol en plancher de chêne contrecollé. Le propriétaire a également réalisé la suspension lumineuse qui trône en tête de lit.
Dressing : Ikea
Projet n° 2 : Un meuble-cloison multifonction structure le studio
Coup d’oeil
Qui habite ici : une étudiante en graphisme
Emplacement : Levallois-Perret, au troisième étage d’un immeuble récent
Date de la réalisation : 2016
Durée des travaux : 2 mois ; intervention sur place 1 semaine
Superficie : 27 m²
Architecte d’intérieur : Adeline Sauvage de l’Atelier Germain
Budget : 30 000 euros travaux, déco, mobilier compris (dont 15 000 euros pour le poste menuiserie sur mesure)
Coup d’oeil
Qui habite ici : une étudiante en graphisme
Emplacement : Levallois-Perret, au troisième étage d’un immeuble récent
Date de la réalisation : 2016
Durée des travaux : 2 mois ; intervention sur place 1 semaine
Superficie : 27 m²
Architecte d’intérieur : Adeline Sauvage de l’Atelier Germain
Budget : 30 000 euros travaux, déco, mobilier compris (dont 15 000 euros pour le poste menuiserie sur mesure)
L’état d’origine :
L’appartement appartient depuis sa construction (2000) au père de l’occupante, sa fille étudiante. Il est propre, mais souffre d’un aménagement sommaire, fait essentiellement de récupération. Il se présente comme une grande pièce avec une « arche » au centre délimitant le côté lit et le côté salon. Entre les deux, a été posé là le bureau de la jeune fille, qui manque cruellement de place et de rangements. À l’entrée se trouve aussi une kitchenette, un unique placard et, accessible par la « chambre », une salle d’eau.
L’appartement appartient depuis sa construction (2000) au père de l’occupante, sa fille étudiante. Il est propre, mais souffre d’un aménagement sommaire, fait essentiellement de récupération. Il se présente comme une grande pièce avec une « arche » au centre délimitant le côté lit et le côté salon. Entre les deux, a été posé là le bureau de la jeune fille, qui manque cruellement de place et de rangements. À l’entrée se trouve aussi une kitchenette, un unique placard et, accessible par la « chambre », une salle d’eau.
Le brief de la propriétaire :
La pièce à vivre est au centre des réflexions de l’étudiante en graphisme. Elle a besoin de beaucoup plus d’espace pour travailler et pour ranger ses affaires ainsi que de confort pour regarder la télé et intimiser sa « chambre ». Elle aimerait également des conseils en décoration pour créer une vraie ambiance, dont elle rêve. Avec son père, elle donne carte blanche à Adeline Sauvage de l’Atelier Germain, agence d’architecture d’intérieur spécialisée dans les accompagnements complets, de la structuration de l’espace à la déco finale.
La pièce à vivre est au centre des réflexions de l’étudiante en graphisme. Elle a besoin de beaucoup plus d’espace pour travailler et pour ranger ses affaires ainsi que de confort pour regarder la télé et intimiser sa « chambre ». Elle aimerait également des conseils en décoration pour créer une vraie ambiance, dont elle rêve. Avec son père, elle donne carte blanche à Adeline Sauvage de l’Atelier Germain, agence d’architecture d’intérieur spécialisée dans les accompagnements complets, de la structuration de l’espace à la déco finale.
Plan Après
La réponse de la pro :
En se servant de la structuration de l’espace suggérée par l’arche, la pro réfléchit à un meuble qui cumule la fonction de cloison, de table à manger et de bureau tout en apportant du style. « Pas question de cloisonner ce petit espace en BA13. On se serait senti confiné, on aurait perdu toute la lumière et on aurait bloqué les perspectives », insiste Adeline Sauvage.
Pour améliorer le rangement de manière notoire, Adeline propose d’aménager un dressing en tête de lit et un meuble TV dans l’esprit du meuble structurant central.
Enfin, question ambiance, elle travaille une base blanche scandinave avec des touches de couleurs pour le peps et du graphisme. Une proposition qui fait son petit effet auprès de l’étudiante en graphisme.
La réponse de la pro :
En se servant de la structuration de l’espace suggérée par l’arche, la pro réfléchit à un meuble qui cumule la fonction de cloison, de table à manger et de bureau tout en apportant du style. « Pas question de cloisonner ce petit espace en BA13. On se serait senti confiné, on aurait perdu toute la lumière et on aurait bloqué les perspectives », insiste Adeline Sauvage.
Pour améliorer le rangement de manière notoire, Adeline propose d’aménager un dressing en tête de lit et un meuble TV dans l’esprit du meuble structurant central.
Enfin, question ambiance, elle travaille une base blanche scandinave avec des touches de couleurs pour le peps et du graphisme. Une proposition qui fait son petit effet auprès de l’étudiante en graphisme.
Côté salon, l’architecte d’intérieur a travaillé la légèreté, l’économie d’espace et tout spécialement le côté déco. Le mobilier aux lignes contemporaines est ajouré ou avec des piétements aériens. Les chaises sont pliables. Au mur, des tableaux apportent une note graphique, tout comme le tapis signé Ines de la Fressange.
Canapé : Drawer ; Tapis : Toulemonde Bochard ; Chaises pliantes : Umbra ; Suspension bleur : Tull chez Incipit ; Chaise à bascule : Maisons du Monde ; Tables : Guillaume Delvigne pour La Redoute
Canapé : Drawer ; Tapis : Toulemonde Bochard ; Chaises pliantes : Umbra ; Suspension bleur : Tull chez Incipit ; Chaise à bascule : Maisons du Monde ; Tables : Guillaume Delvigne pour La Redoute
Au centre de la pièce de vie prend place le meuble multifonction autour duquel se sont structurés l’aménagement et la décoration du studio. Réalisé sur mesure par un menuisier, il est parfaitement intégré au niveau de l’arche : « Nous voulions faire croire qu’il avait toujours été là », explique Adeline. Fabriqué en mélaminé blanc et tasseaux plaqués chêne façon claustra, il rythme la pièce et intimise les espaces sans couper la lumière ni les perspectives. Du côté salon, une tablette relevable au moyen de vérins permet de déjeuner à deux. Auparavant, il n’y avait aucune table à manger dans l’appartement.
Du côté chambre, le meuble cloison de 40 cm de large, 180 cm de long et 240 cm de haut se transforme en bureau de 150 x 60 cm pour l’étudiante. Sur sa gauche, un renfoncement existant a été aménagé en bibliothèque/tableau d’affichage grâce à un fond en liège : « Nous avons fait en sorte que l’étudiante puisse personnaliser les lieux au fil du temps », explique Adeline.
Le meuble TV a été conçu comme une déclinaison du meuble cloison. Des caissons en mélaminé blanc assurent du rangement en haut et en bas tandis que, sur le côté, une étagère en placage chêne apporte du graphisme, de la légèreté et une note chaleureuse.
Le meuble TV a été conçu comme une déclinaison du meuble cloison. Des caissons en mélaminé blanc assurent du rangement en haut et en bas tandis que, sur le côté, une étagère en placage chêne apporte du graphisme, de la légèreté et une note chaleureuse.
L’étudiante souhaitait un dressing côté chambre et la solution gain de place a dicté une tête de lit habillée avec des caissons de 60 cm de profondeur. « La partie basse est allégée avec les chevets qui reprennent le code des claustras tandis que les côtés intègrent des penderies de 125 cm de haut sur 55 de large. En haut nous avons ajouté des cases de rangement de 50 cm de haut », détaille Adeline Sauvage. Un lit-coffre permet en outre de ranger les couettes, oreillers, affaires de voyage.
Côté déco, la tête de lit bleu nuit avec son motif géométrique doré donne de la profondeur à la pièce lorsqu’on la distingue depuis le salon.
Papier peint : Lines de Ferm Living ; Chaise de bureau : Ikea
Côté déco, la tête de lit bleu nuit avec son motif géométrique doré donne de la profondeur à la pièce lorsqu’on la distingue depuis le salon.
Papier peint : Lines de Ferm Living ; Chaise de bureau : Ikea
Quant à la vue depuis le lit de la jeune fille, elle ne donne plus sur le salon, mais sur le bureau et le meuble claustra.
On note enfin que sous le bureau, la cloison offre un grand placard de profondeur 40 cm permettant à la jeune fille de ranger tout son matériel de graphisme.
On note enfin que sous le bureau, la cloison offre un grand placard de profondeur 40 cm permettant à la jeune fille de ranger tout son matériel de graphisme.
Projet n° 3 : Une cuisine se mue en coin chambre
Coup d’oeil
Qui habite ici : une femme
Emplacement : au Pré-Saint-Gervais, au quatrième étage d’un immeuble ancien
Date de la réalisation : 2017
Superficie : 26 m²
Architectes d’intérieur : Margaux Meza et Carla Lopez, de Transition Intérieur design
Budget : Comptez 1500 à 2000 euros du mètre carré pour une rénovation de ce type.
Coup d’oeil
Qui habite ici : une femme
Emplacement : au Pré-Saint-Gervais, au quatrième étage d’un immeuble ancien
Date de la réalisation : 2017
Superficie : 26 m²
Architectes d’intérieur : Margaux Meza et Carla Lopez, de Transition Intérieur design
Budget : Comptez 1500 à 2000 euros du mètre carré pour une rénovation de ce type.
L’état d’origine :
Une dame vient d’acquérir cet appartement comme pied-à-terre car elle travaille la moitié de la semaine sur Paris. Il s’agit d’un studio années 60, avec une pièce de vie de 15 m² et une cuisine de 5 m², plutôt grande pour une surface totale de 26 m². À l’arrière, une petite entrée cloisonnée dessert la salle d’eau placée en face de la porte d’entrée. Le tout défraîchi et pas du tout optimisé.
Une dame vient d’acquérir cet appartement comme pied-à-terre car elle travaille la moitié de la semaine sur Paris. Il s’agit d’un studio années 60, avec une pièce de vie de 15 m² et une cuisine de 5 m², plutôt grande pour une surface totale de 26 m². À l’arrière, une petite entrée cloisonnée dessert la salle d’eau placée en face de la porte d’entrée. Le tout défraîchi et pas du tout optimisé.
Le brief de la propriétaire :
En contactant Margaux et Carla, les architectes d’intérieur de l’agence Transition Intérieur Design, la propriétaire envisage le décloisonnement complet de la pièce de vie pour gagner de l’espace. Elle attend aussi une décoration « chaleureuse, colorée et lumineuse ».
En contactant Margaux et Carla, les architectes d’intérieur de l’agence Transition Intérieur Design, la propriétaire envisage le décloisonnement complet de la pièce de vie pour gagner de l’espace. Elle attend aussi une décoration « chaleureuse, colorée et lumineuse ».
Plan Après
La réponse des pros : Le découpage de l’appartement avec le cloisonnement de la cuisine inspire différemment les architectes d’intérieur qui décident de la transformer en coin nuit : « La propriétaire envisageait un clic-clac, mais elle a tout de suite été conquise par le confort d’un vrai coin chambre », souligne Carla qui nous a fait faire la visite.
La réponse des pros : Le découpage de l’appartement avec le cloisonnement de la cuisine inspire différemment les architectes d’intérieur qui décident de la transformer en coin nuit : « La propriétaire envisageait un clic-clac, mais elle a tout de suite été conquise par le confort d’un vrai coin chambre », souligne Carla qui nous a fait faire la visite.
L’entrée était cloisonnée et donc toute noire. Le dressing était simplement fermé avec un rideau.
L’entrée a été décloisonnée et une petite claustra de bois a permis de recréer un sas sans perdre de lumière. Le plafond de l’entrée, abaissé, délimite l’espace et renferme un grand volume de rangement.
Question déco, la propriétaire éprise de papier peint a validé ce modèle parsemé de ramages et d’oiseaux. Il apporte du caractère à la perspective tandis que le mur bleu contribue à rendre l’espace de l’entrée cosy.
Papier peint oiseaux : MissPrint
Question déco, la propriétaire éprise de papier peint a validé ce modèle parsemé de ramages et d’oiseaux. Il apporte du caractère à la perspective tandis que le mur bleu contribue à rendre l’espace de l’entrée cosy.
Papier peint oiseaux : MissPrint
Le parquet de la pièce de vie était en très mauvais état. Le plancher lamellé et vernis typique des années 1960 a cédé sa place à des lames larges en chêne clair.
Comme la cuisine d’origine a été transformée en coin nuit, il a fallu la déplacer dans la pièce de vie. Afin d’avoir le moins d’impact visuel possible, elle rase le mur sur 60 cm de profondeur et a été habillée de blanc. La crédence en marbre (une belle imitation en carrelage) apporte du chic tout comme les façades à motif losange.
Cuisine : Ikea ; Façades : Superfront ; Poignées : quincaillerie ; Plan de travail + crédence : carrelage imitation marbre
Cuisine : Ikea ; Façades : Superfront ; Poignées : quincaillerie ; Plan de travail + crédence : carrelage imitation marbre
Le pan de mur bleu se prolonge jusqu’au placard recréé en fond de pièce de vie pour apporter des rangements supplémentaires côté cuisine. La salle à manger et le salon jouent les épures avec quelques pièces au design iconique.
Canapé : Ottoman chez Ligne Roset par Noe Duchaufour ; Chaises : Calligaris ; Table : plateau en marbre sur mesure et piétement AM.PM ; Suspension : Secto design
Canapé : Ottoman chez Ligne Roset par Noe Duchaufour ; Chaises : Calligaris ; Table : plateau en marbre sur mesure et piétement AM.PM ; Suspension : Secto design
Le coin chambre, réduit au strict nécessaire, accueille néanmoins un lit-coffre double, bien plus confortable qu’un clic-clac. Afin d’apporter du rangement à cet espace — en l’occurrence pour stocker les vêtements de la propriétaire — la tête de lit s’est faite multifonction : « Nous l’avons conçue comme deux colonnes dressing et des casiers de rangement en haut. Pour éviter la sensation de confinement lorsque l’on est au lit, ce dernier s’appuie sur une tête de lit menuisée en partie basse. Elle a permis de créer une niche déco, que l’on a tapissée, pratique pour poser le réveil ou des livres », explique Carla.
Le coin nuit a été tapissé avec le papier coup de cœur de la propriétaire. Quant au rose du dressing, c’est une belle trouvaille en cours de chantier : « Nous faisions des essais de coloris chez Ressource et avions déjà choisi le bleu. Nous essayions toutes les nuances contrastantes comme du jaune pour habiller le dressing. Quand nous sommes tombées sur ce rose, avec la propriétaire, nous avons craqué », raconte Carla. Dernière astuce couleur de la pro : « La base blanche des murs a été enrichie d’un poil de bleu pour adoucir et faire transition. »
Peintures : Ressource ; Papier peint : MissPrint
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Projet n° 1 : Un grand studio marseillais délaisse sa mezzanine
Coup d’oeil
Qui habite ici : un couple de quadragénaires
Emplacement : Marseille, quartier Vauban (VIᵉ)
Date de la réalisation : 2016
Durée des travaux : 4 mois
Superficie : 40 m²
Architecte d’intérieur : Maria Olofsson
Budget : 40 000 euros pour la réfection complète de l’appartement