Mes idées
Désireux d’étonner leurs clients, ils ont de même fait suspendre au plafond les deux miroirs ovales qui surplombent les vasques, réalisés eux aussi sur mesure par l’agence. Au fond de la très grande douche walk-in nous distinguons l’autre vitrail, déjà aperçu côté séjour.
Après. Les propriétaires avaient envie quant à eux d’un confortable salon de bains où ils pourraient profiter à la fois d’une baignoire et d’une grande douche.
Dans leur chambre, les propriétaires ont eu envie de réchauffer la base noir et blanc de touches de couleurs. Un autre vitrail de Caroline Prégermain a été installé dans la cloison entre séjour et suite parentale, créant une transparence délicate. La vitrailliste s’est inspirée cette fois d’un tableau de František Kupka, père de l’abstraction moderne.
Au détour de la pièce, le meuble cintré noircit et nous dévoile une nouvelle surprise. Comme par enchantement surgit de ce placard le coin bureau désiré par les propriétaires, tandis que ses portes cintrées forment paravent.
En longeant le meuble vers le fond de l’appartement et la suite parentale, celle-ci souligne le travail consacré au confort de nuit, grâce en particulier, à un jeu de doubles rideaux occultants Nobilis, réalisés sur mesure par la société Mc Pherson’s Colours à Versailles.
Au détour d’une de ses façades se dévoile un vitrail qui décore la salle à manger de son graphisme abstrait en noir et blanc, éclairant en second jour la salle de bains placée derrière. « C’était un désir des propriétaires que d’avoir un vitrail dans leur espace de vie.
Le meuble sur mesure qui parcourt la pièce a, quant à lui, été réalisé au Portugal à partir des dessins de l’agence Ppil, en contreplaqué triplis cintré puis plaqué d’une finition bois de chez Marotte. Le soir venu, ce ruban ondoyant, qui dissimule moult rangements, prend une dimension sculpturale lorsque les corniches équipées de LED, soulignent ses contours un éclairage indirect.
À l’angle de la pièce de vie, le salon profite de la pleine lumière dans une zone largement vitrée. Un tapis rond, tufté de fils d’or, délimite et ensoleille l’espace lounge. Deux assises en fourrure de mouton et piétement en placage laiton poli empruntent leur style au style Art déco.
Après. Au centre de cette pièce de réception, la salle à manger s’architecture autour d’une table sculpturale de chez Poltrona Frau. Le veinage de son fin plateau de marbre cognac Emperador resplendit lorsqu’il est éclairé par la sculpturale suspension de huit LED, dont les fils de métal surgissent d’un plafond en lévitation.
Le bijou de la pièce de vie se veut le meuble aux formes organiques qui, tel un ruban, le traverse depuis l’entrée et file vers l’espace nuit. Est-ce parce qu’Hortense est d’origine bretonne et peint également à ses heures de délicats paysages maritimes, qu’elle a proposé cette menuiserie blanche et noire qui ondule telle une vague ? « Les courbes tendues sont l’une des signatures de notre agence. Ici, elles viennent rythmer et dynamiser la géométrie orthogonale du lieu.
À l’arrière, des meubles cintrés, que ne renierait pas le célèbre cuisiniste italien Pedini, reprennent le thème majeur de l’aménagement, « tout en courbes tendues » comme le définit Hortense Reynaud. « Sur une étagère sont disposés une série de dessins réalisés au Bic quatre couleurs par l’artiste Jacques Floret, un tirage original du photographe Grégoire Eloy issu de la série “The fault” et des assiettes Lina de Fornassetti », détaille-t-elle.
Après. Au bout de la pièce de vie, la cuisine, dessinée sur mesure par l’agence Ppil, a été travaillée comme un fond de scène sur la base de blocs bicolores, derrières lesquels se dissimule l’électroménager.
Après. Côté enveloppe, les architectes se sont attachés à gommer les circulations et à proposer un aménagement qui fait la part belle à la fluidité. La pièce de vie a ainsi été parée de rangements dissimulés dans de discrets meubles serpentant le long des parois.
Les jujubes « li », une variété chinoise, se récoltent en septembre et se croquent comme des pommes.
carrelage de sol en terrazzo remonte sur le mur de la grande douche, dans laquelle les parents ont la place d’installer une baignoire pour baigner leurs enfants.
Pour optimiser la chambre au maximum, l’architecte d’intérieur a ajouté des placards suspendus au niveau de la tête de lit. D’après elle, un fan de feng shui ne pourrait pas racheter cet appartement car cet art de vivre d’inspiration chinoise déconseille de suspendre quelque chose au-dessus du lit ainsi que placer des miroirs dans la chambre. Kasia estime, pour l’heure, que l’harmonie entre l’homme et son environnement découle avant tout d’un petit espace bien rangé.
design toute hauteur, en miroirs, a permis de minimiser son impact visuel et même d’agrandir virtuellement l’espace.
système d’éclairage qui crée un chemin au plafond de la pièce de vie avant de gagner le couloir : « Il s’agit d’un système lumineux de magasins ou de bureaux. Comme nous ne voulions pas de faux plafond et que nous n’avions qu’une sortie électrique, cela nous a permis de faire facilement le lien entre toutes les pièces. Il est possible de rajouter autant de spots LED que souhaité, à l’emplacement voulu, et en choisissant même le design des diffuseurs », partage l’architecte d’intérieur. Coût de ce système d’éclairage polonais : autour de 1800 euros, selon la pro.
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